Le making of
D’une idée naît une aventure collective, dans laquelle chacun joue un rôle important. Et, heureusement, tout le monde y croit. Rembobinons le fil depuis le début.
ans d'histoire
acteurs et figurants
tableaux animés
spectateurs attendus
D’où est venue l’idée de faire ce son et lumière? Qui l’a émise le premier ou la première ? L’origine se perd un peu dans les limbes du boulot compresseur. Monter un son et lumière est une sacré machine à mettre sur les rails. C’est au printemps 2024 que le projet a commencé de circuler, du côté de l’association de sauvegarde du château. On s’inspirait du livre de Jean-Pierre Roucoux, De Ponte Remigii à Pont-Rémy.
RÊVER ET FAIRE REVER
Alors, au détour d’un échange sur le mode café du commerce, on se lâche : « On devrait faire ça ! » « Et si on faisait comme ci ». Un troisième : « Pourquoi ne pas imaginer du mapping ? » Un autre : « il faut clore la soirée avec un feu d’artifice ! »
Il n’y a pas de bornes aux désirs. Chacun a envie de rêver, faire rêver. Et puis quand même, il faut se mettre autour d’une table, commencer à réfléchir sérieusement à ce qu’il est possible ou non de faire, avec qui le faire, avec quels moyens aussi ?!
LES IDEES FUSENT…
Et d’abord écrire une histoire. Qui raconte quoi ? Le village, le château, forcément, puisque l’édifice et son parc sont au cœur du projet. Alors là, de nouveau, les idées fusent. Des épisodes incontournables de la vie de Pont-Rémy sont mis en avant, des événements, des réussites, des échecs, des moments de grâce, des instants tristes. Chacun justifie ses propositions.
Parallèlement, se structurent des groupes de travail : la production, l’organisation sur le site, les bénévoles, les costumes, les décors, la communication… On cherche des têtes, des bras. Ah mince, il manque des figurants hommes ! Les scènes de bataille ou de combat vont en pâtir. Il faut en trouver. Les réunions s’enchaînent. On va sur place, on projette l’emplacement de la tribune, des coulisses, l’espace pour les chevaux, l’accueil du public. Les scénaristes rappellent les contraintes des entrées et sorties de scène. Les techniciens de la lumière et du son fixent leurs conditions. Le coordinateur évoque l’accès du public. « Et pour les parkings, on fait comment ? » Nouveau casse-tête ! Pourtant, chaque interrogation, chaque problème a sa solution.
Et on avance. Le casting est fait, les voix sont enregistrées, les premiers costumes créés. Même si on est encore loin du jour J, une petite musique monte : « sera-t-on prêt et à la hauteur de nos ambitions ? » Grosse confiance ou méthode Coué : c’est oui ! Et puis les « répets » commencent. Trop tard pour reculer. Le château a beaucoup souffert, mais au soir de la fin juillet, nous serons fiers de lui et lui sera fier de nous.
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